UNE APPROCHE PHILOSOPHIQUE DE L’EXISTENCE DE JEHOVAH

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Il y a deux principaux courants à s’opposer l’un à l’autre à savoir : le créationnisme (fixisme) et l’évolutionnisme (transformisme). Le premier décrit dans les Saintes Écritures fait appel à l’intelligibilité d’un Créateur dans l’apparition de la Vie. Le second prévaut un processus vital découlant des phénomènes biologiques dont le pionnier est Charles Darwin. Comment imaginer ou concevoir l’organisation parfaite de notre système solaire sans l’intervention d’une Intelligence Supérieure douée de capacités surhumaines dépassant l’entendement de tous les êtres vivants indistinctement ? Pourquoi la Terre est la seule planète habitable offrant tout ce dont les êtres vivants ont besoin ? Comment expliquer la distance, la position exacte du soleil et son rôle dans l’apport de l’énergie sur Terre ? Plus proche, la planète bleue serait une fournaise. Plus loin, elle serait refroidie…Autant de questionnements ayant probablement des explications scientifiques.

Le fait de ne pas croire dans l’existence d’un Être Suprême ne traduit pas forcément un comportement rationnel. Plutôt de l’entêtement face à l’acceptation d’une Vérité profondément bouleversante. D’où un refus catégorique et systématique de la pensée humaine d’appréhender un Esprit hautement Supérieur qu’elle. Croire implique un degré de foi, c’est-à-dire une attitude de sobriété et de dépassement de soi laissant entrer la présence Divine dans la vie du croyant. Toute une planification titanesque ayant été faite pour assurer le bien-être de l’homme sur Terre. Quelle aberration pour des hommes de science de soutenir une théorie comme celle du Big-Bang ! Un modèle cosmologique hasardeux sans cause motrice. Tout est régi minutieusement dans la nature par un ensemble de lois. La mort en fait partie. Jusqu’à présent cela reste une énigme même dans le milieu scientifique. Pourquoi naître et mourir ? Seul le Divin Créateur est Éternel.

Si l’être humain était immortel, probablement il n’aurait pas à se soucier de sa vulnérabilité, c’est-à-dire de ses conditions d’existence. Malgré des avancées technologiques et scientifiques, tout cela ne saurait être comparé à l’œuvre du Créateur. Ce serait anodin de pouvoir toucher un Être Supérieur et le regarder jour et nuit. L’air n’est pas visible pourtant indispensable à la vie. Le champs magnétique terrestre servant de bouclier n’est non plus visible, pourtant joue un rôle contre les vents solaires. Toute force incommensurable ne peut être palpable. Ceci étant dit, l’omniprésence du Jéhovah dans tout l’Univers pourrait se fondre à travers toutes ces particules comme Œil protecteur ayant un regard mystérieux d’une netteté infiniment pixellisée partout en même temps. Son omnipotence reflète son autorité d’agir et de commander sur tout ce qu’il a créé. S’il n’y avait pas un Créateur comment cette idée serait-elle parvenue à s’ancrer dans l’esprit humain ? Jusqu’à poser les bases pour étudier sa nature à travers ses différentes manifestations.

L’homme cherche à se distancer de son Créateur aux fins de jouir d’une liberté illusoire. Au fond, il y a un toujours un vide indescriptible qu’il essaie de combler sans jamais parvenir à une satisfaction complète. Pourquoi les pays industrialisés enregistrent-ils plus de cas de suicide ? Le problème paraît simpliste à comprendre par des explications scientifiques mais recèle une complexité : cette faille spirituelle liée au facteur de la destinée et de l’âme. Une personne ne possédant aucun bien matériel peut se sentir heureuse et comblée de bienfaits car la présence Divine habite en elle. Un riche au sens matérialiste du terme peut éprouver tous les tourments de ce monde quoi qu’il vive dans le luxe. C’est le paradoxe de la vie. Les sens de l’homme ne peuvent percevoir la présence du Créateur sans passer par l’étape de la mort clinique. Certes, la sensation d’être comblé réside dans la croyance et la foi et dans le fait de mener une vie saine pour que le Saint Esprit se renouvelle.

La logique humaine ayant une vision foncièrement matérialiste ne peut concevoir une dimension spirituelle d’un Être Suprême. La concupiscence voile l’esprit. Quelle attitude à adopter face au dilemme de crédulité et d’incrédulité ? Accepter ou nier. Admettre ou ignorer. Ce n’est pas parce que la mer paraît bleue qu’elle l’est vraiment. La perception fait défaut. C’est pourquoi il ne faut compter ni sur elle ni sur son propre raisonnement pour écarter la possibilité de l’existence d’un Créateur Tout-Puissant. Certains phénomènes dépassent l’entendement de l’homme malgré son intelligence. Une multitude d’espèces habitent une planète où chacune vit à sa manière et participe à l’équilibre de l’écosystème. Ce n’est pas une coïncidence. Il y a un Génie par excellence à la base de toutes ces choses.

À propos Jean David Destinville

Jean David DESTINVILLE, un être réflexif...
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