Le sens de la solidarité dans les relations humaines

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Dernière mise à jour : 10 octobre 2018 à 11h31

L’homme appelé à vivre en société sous l’égide des lois conventionnelles par l’assimilation des valeurs conformes a une vision positive de sa représentation dans la hiérarchie sociale… Tout être humain généralement recherche d’une manière ou d’une autre le confort. Si l’homo sapiens s’érige en bourreau pour  son semblable, la question de survie joue un rôle prépondérant dans la lutte intra-humaine. Faute de connaissance de l’autre, l’acharnement entre des individus de même espèce peut s’avérer fatal. Au-delà des divergences de toutes sortes à la base des bouleversements populaires, certaine fois, apparaît dans des situations catastrophiques un comportement de bienveillance quoique éphémère.

À ce niveau, l’adaptabilité face à une situation difficile nécessite un soutien développant l’automatisme de l’esprit d’entraide aux fins de fuir l’isolation et la peur de la vulnérabilité. Partant de cette stratégie, le souci du groupe devient « l’élément vital  » pour ne pas succomber totalement et ce  sans déclencher l’altruisme comme facteur décisif vers une symbiose permettant une approche collective à l’établissement d’un ordre social. Dans une certaine mesure, l’individu prend conscience de ses conditions sans pour autant sympathiser avec son entourage. Les grands événements menaçant l’intérêt immédiat sont capables de secouer la conscience individuelle pour un changement de mode de vie.

Étant douée de raison, la race humaine a une avance considérable sur les autres mammifères. Paradoxalement, l’auto-destruction se pratique à outrance chez elle. La sauvagerie humaine rend la nature déréglée. Effectivement, le désir de domination pousse à s’imposer rageusement. L’égocentrisme caractérisant le monde décline la sensibilité humaine. À force d’exercer la violence de la servitude, cela rétrécit le couloir pouvant servir de passage pour retrouver le sens d’humanisme. À savoir : le respect mutuel, la solidarité, le sens du partage, etc. Quelle sensation éprouvée en voyant son semblable mourir de faim, en tuant sans avoir de remords, en s’accaparant tout sans jamais être rassasié ? Puis finalement, on s’en va les mains vides…Hélas !

Si l’humanité se laissait guider par le Bien, elle s’affranchirait de toute abjection. Le plus grand défi consiste à vivre paisiblement sur la planète où chacun peut jouir de ses droits naturels. Utopique peut-être être ! Pour cela, il faudrait un retour à la source, un reformatage de la pensée humaine qui viserait à reconstituer le puzzle sachant maintenant que les intérêts sont de taille dans la course effrénée à l’accumulation du profit. Conséquemment, l’ambition de possession excessive traverse l’humanité de plein fouet  au point d’exploiter la nature par l’instauration des pratiques incohérentes au progrès et à la stabilisation. Comment concevoir les Objectifs de Développement Durable (ODD) sans penser à éradiquer les industries de fabrication d’armes ?

Il ne peut y avoir un monde équitable sans l’application des valeurs humaines. C’est-à-dire s’entraider mutuellement sans méfiance ; promouvoir l’épanouissement intégral de l’homme ; favoriser la médiation dans toute situation conflictuelle… De telles démarches pourraient être fructueuses dans les rapports interpersonnels. Si non, la vie sur Terre peut devenir infernale de manière globale. Maintenir délibérément une certaine couche dans la crasse, la misère et l’ignorance ne garantit aucunement le bien-être parfait. À n’importe quel moment, tout peut chambarder. L’histoire mondiale est marquée par des moments tumultueux. En conséquence, travaillez tous ensemble pour l’amélioration de la race humaine !

Jean David DESTINVILLE

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Jean David DESTINVILLE, un être réflexif...
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