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Premier coup, coup de maître pour Ansky Hilaire

Temps de lecture : 4 minutes

Dernière mise à jour : 26 octobre 2018 à 17h59

Ansky Hilaire, jeune romancier et journaliste, annonce la parution de son premier ouvrage « La convergence de l’amour ». L’auteur qui rêve d’un best seller a accordé une entrevue à l’équipe de Balistrad.

Balistrad: Qui êtes-vous, Ansky ? D’où venez-vous ?

Ansky Hilaire : Je suis moi-même (rire)… Voilà ! Mon nom est Ansky Hilaire, le fils de Joseph Julien Hiliaire, malheureusement décédé, et de Jertie Joinville, une femme forte.

Je suis venu au monde une sombre nuit du mois de juillet 1995. On m’a dit que c’était la nuit du 22 juillet à Dufort, un grand quartier de la cité Anacaona. En fin de compte ce n’est qu’un jour et qu’importe un jour dans les milliers d’un homme ? Je le considère beaucoup.

En ce qui concerne ma scolarité, mes amis me surnomment T-Leta parce que j’ai fait toutes mes études dans des établissements publics, de l’école nationale de Dessources,en passant par le Lycée Anacaona pour arriver à la faculté de Droit et des Sciences Économiques de l’Université d’État d’Haïti où je poursuis mes études en Sciences Juridiques. Je n’oublie pas mes séjours à l’ISNAC pour mes études en journalisme.

B : D’où vous vient cet amour pour la littérature ?

A H : La symphonie des mots, c’est déjà la première source de mon intérêt. J’aime beaucoup la musique, la poésie et aussi des textes du genre littéraire.
Puis viennent les images, qui me permettent d’envisager une autre réalité que la mienne.

Ensuite, les sentiments que me procurent certaines intrigues, c’est aussi un facteur stimulant.

Elle s’est imposée à moi en quelque sorte. J’ai souvent la tête tournée vers le ciel, et la nuit, vers les étoiles, cherchant peut-être d’autres univers que le mien. Le son, lui, vient lorsque j’entends des vies s’éveiller le matin, à l’aurore.

B : Quand et comment avez-vous commencé à écrire ?

A H : Cela fait si longtemps que j’ai cette idée d’un livre qui trotte dans ma tête ! À l’âge de 12- 13 ans déjà j’avais commencé à écrire des textes poétiques pour faire ressortir mes frustrations. Puis, les années passant, le temps s’écoulant, j’avais un peu perdu de ma créativité et de ma fraîcheur. Comme ça, des choses se sont produites dans ma vie sentimentale, je me suis de nouveau senti poussé à écrire, encore et encore. Une idée m’est venue, j’ai commencé à la mettre par écrit, à la décortiquer, la travailler, l’embellir, suivant mon humeur et les mouvements de mon âme… jusqu’au jour où, il y a environ 8 mois, je suis resté vide : je ne savais plus dans quelle direction aller ! Et ma plume était toujours à mes côtés, c’est ainsi qu’elle est devenue ma plus fidèle amie.

B : Vous allez publier votre premier ouvrage ? Quels sont vos sentiments? Vos attentes ?

A H : Oui, je vais effectivement publier mon roman, c’est mon premier. Je me sens vraiment proche de concrétiser ce rêve avec lequel j’ai passé plus de 4 ans à faire l’amour, jour et nuit. Le 15 Décembre, j’aurai sûrement le désir du devoir accompli. Pour les attentes ? Rire… Je nourris l’espoir de publier un best-seller, j’aimerais avoir un prix pour ce roman.

B : La convergence de l’amour est le titre de votre premier roman. Que vous dit ce genre littéraire?

A H : Toute activité livresque nous amène à nous interroger sur notre place dans la société. On lit pour être! Le lecteur n’a rien à perdre, à part son ignorance, ses renoncements, son fatalisme, ses illusions. Un chef-d’œuvre romanesque donne une forme à ce que l’on peut considérer comme un nouvel envol, comme un rêve en train de se réaliser… Le livre, tout comme le lecteur, ne se défile pas, ne renonce pas à réfléchir, à fléchir, à être tout simplement. Tout roman est un carrefour de notre vie, qui nous dirige vers quelqu’un de plus grand que soi… L’expérience de la lecture n’est pas une banalité mais un moment de folie. Elle nous fait pousser des ailes. Elle nous fait devenir vertueux ou généreux, plus résistants, plus exaltés, moins niais, moins monotone, moins ennuyeux, moins racornis. Le livre nous attend.

B : Parlez nous de cette œuvre. Quelle est son histoire? Pourquoi un tel titre?

A H : La convergence de l’amour ? Je peux vous seulement présenter un extrait (rire), l’histoire est trop longue. Bref !

Dans une vie, pleurs et rires se succèdent. Un regard, un geste, un mot ou un rien font couler des torrents de douleurs qui affligent le coeur de Hans qui est le point de repère des sentiments d’appartenances de deux soeurs…

…Alors qu’il ne s’y attendait pas, Hans s’est rétrouvé sur une plage abandonné des ses amis et sans compagne…

…Ainsi, il a tout perdu :sa première fiancée, son honneur, sa liberté, son esprit, ses amis, sa mère, son choix, sa deuxième fiancée, souffrant comme notre cher Coriolan Ardouin.

Le titre ? C’est parce que l’histoire de ce roman tourne autour d’une seule personne, Hans. Il est le carrefour où toutes sortes de problèmes se rencontrent. C’est aussi à cause des deux soeurs qui sont tombées amoureuses d’un seul mec… C’est un peu ça!

B: Quels livres ou auteurs vous ont le plus marqué ?

A H : À contre destin, Sophia Desir. C’est sûrement sa plume et celle de Coriolan Ardouin qui m’ont beaucoup marqué dans la littérature haïtienne.

B : Quels sont vos projets à venir ?

A H : J’ai l’intention de continuer à écrire et je vais d’ailleurs, avec PIKLIZ, ma troupe, publier en janvier prochain un album de SLAME qui s’appellera Piklize w, ensuite mon prochain roman Le coeur noir qui racontera ma vie sentimentale.

Propos recueillis par Witensky Lauvince

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