Dans un discours sonnant creux duquel on ne retiendra qu’une phrase, le président a encore parlé. C’est avec frénésie que les gens rentraient chez eux de peur de se voir bloqués. Ici, c’est connu : notre président a le don d’envenimer les choses. Pour ça… oui, il est doué. Le comble ! Il nous invite à suivre son regard.
Cependant en mi octobre, quand les enfants suivent le regard de leur président, ils se voient désorientés et perdent espoir dans la réouverture des classes.
Que dire des jeunes alors? Ils suivent le regard d’un pseudo héros que certains d’entre eux ont voté. Ils ne voient qu’ un lâche qui a peur de dénoncer, un trouillard qui parle en d’acquis d’un groupe qui a fait de lui une marionnette. Ils ne voient qu’un déchu cherchant à salir.
Les adultes, quant à eux, en suivant le regard d’un homme qui, pour eux, allait apporter la paix dans la cité, l’avenir pour leur progéniture, [ il avait les arguments pour : l’eau, le soleil et les hommes], ils voient un manque certain de leadership . Ils ont finalement jeter l’éponge de l’espoir. Il est alors normal qu’arrivent ces questions rhétoriques :
Vais-je mourir dans cette précarité? Ma génération va t-elle voir la nouvelle Haïti?
Quand Haïti suit le regard de leur chef d’état, elle voit l’incapacité d’un homme qui a juré en pressant surtout son gros orteil de redresser le pays . Aujourd’hui, il entache l’histoire de toute une patrie au point où plus d’un souhaitent son départ.
Personne n’avait dit que le travail serait aisé. Aussi, toute personne voulant occuper une telle fonction devait savoir que la tâche n’aurait jamais été facile. Alors, il faut cesser de discutailler et décider entre gouverner ou démissionner! Au cas où il serait difficile de choisir : vous n’avez qu’à suivre le regard du peuple…
Jean Elie Brutus