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SCANDALE : ÉLÉMENT DE NUISANCE SOCIALE À CORRIGER

Temps de lecture : 2 minutes

Dernière mise à jour : 31 mars 2018 à 9h51

Notre société réceptive à toutes informations véhiculées – qu’elles soient fausses ou vraies – se met en branle à la moindre niaiserie. Une affaire personnelle peut faire écho jusqu’à occuper vivement la scène médiatique. Tout se règle sur la place publique sans réserve ni gêne. D’une part, l’ordre social a du mal à s’établir ; d’autre part, les questions d’intérêts nationaux sont basculées en arrière-plan. Le temps passé à alimenter des rumeurs dans l’intention de chercher une certaine visibilité ne fait qu’enfoncer la république dans un véritable marasme et entraver le progrès social. Bien entendu, la vigilance doit être de mise et servir d’avant-garde par rapport aux dérives structurelles et organisationnelles.

 

Pris dans le piège des  » actualités tendancieuses  » , les médias se trouvent dans l’obligation de donner la parole à des personnes qui ne la méritent pas. Certes, la liberté d’expression est un droit dont tout citoyen doit jouir sans contrainte mais dans le respect d’autrui. Scander des propos à l’incitation à la violence, cela est-il salutaire ? Loin de causer préjudice à quiconque. Faire le tri des gens aptes à apporter une parole juste ayant une portée instructive pourrait réduire la pollution de l’information. Des discours sensationnels – non utilitaires – dépourvus d’objectivité empoisonnent la population. Déjà celle-ci, dans son comportement impulsif, agit sous l’effet de l’émotivité pouvant l’amener à commettre l’irréparable. Donc, il faut faire le choix sensé.

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La stabilité tire son essence dans le discours que portent les acteurs sociaux et politiques à travers les actions posées confortant leur idéologie. Autrement dit, le logos comme arme à double tranchante sert à la construction et en même temps à la destruction. Ceci étant dit, une personnalité publique doit contrôler ses débits. Le verbe ne peut se contenir automatiquement lancé car l’impact a des conséquences positives ou négatives. Plus une société se focalise sur la science, moins sa propension se porte vers la futilité. L’inverse se produit là où l’anarchie s’érige en norme. Au sens, n’importe qui peut s’arroger le droit de dire n’importe quoi sans aucun fondement scientifique dans le but de dissuader, créer la panique ou attirer l’attention sur lui. Pire encore, les intellectuels le cautionnent et la répétition commence comme caisse de résonance.

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En tenant compte de la configuration sociale actuelle, il y a discordance et cacophonie. Les gens avisés doivent apparaître sur le devant de la scène pour apporter un brin de lumière. Néanmoins, ce ne devrait pas être dans l’optique de se convertir en donneur de leçons. Montrer la voie à suivre dans une dynamique de favoriser la  » coopération sociale  ». Il faut parvenir à la régulation du système en perte d’élan fauchant tout sur son passage. Un travail titanesque qu’est celui de conditionner le mental d’un peuple ayant un esprit conflictuel. Par l’instruction, la conscience citoyenne peut s’aiguiser. Faire taire les vieux démons nécessitent des efforts considérables puisque  » l’habitude est une seconde nature  ». Toutefois, il est temps de se débarrasser des comportements pernicieux à l’organisation sociale aux fins de rehausser l’image du pays.

À propos Jean David Destinville

Jean David DESTINVILLE, un être réflexif...
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